La terre de part son mécanisme est une planète en perpétuel mouvement. Ces
mouvements provoquent des réactions naturelles que l’on appelle des cyclones,
des ouragans et tempêtes, des tremblements de terre, des inondations, des
volcans et autres.
Ces réactions naturelles présentent parfois de grosses menaces pour un pays
suivant sa position géographique, ses menaces sismique et ses infrastructures
internes de bases. Au cours des dernières décennies cette planète qui est destinée
à nous servir d’habitat se fait de plus en plus menaçante, d’ici et d’ailleurs
on enregistre des phénomènes de plus en plus meurtriers et inquiétants.
L’inquiétude envahit l’esprit.
Haïti, outre ses déboires précédents, a été sévèrement
touchée par un tremblement de terre de 7.3 de magnitude le 12 janvier 2010
provoquant la destruction de plus de 225.000 maisons, faisant plus de 250.000
morts, des centaines de milliers de blessés, des millions de personnes
sinistrés et laissant plus d’un million de sans abris.
La grande partie des dommages est due à la mauvaise
gestion du système écologique et environnementale du pays et les constructions
anarchiques dans la création des bidonvilles – prés de 39 bidonvilles ont été
créées dans l’espace de 20
Haïti, avec une population d’environ neuf (9) millions d’habitants, Haïti
est le pays où la dégradation de l’environnement est la plus avancée de toute
la région.
Le pays dispose d’un écosystème très fragile marqué par :
Un pourcentage élevé de terre en altitude avec des pentes trop fortes.
Un climat tropical qui favorise des chutes de pluies provoquant l’érosion
des zones déclives, des inondations dans les zones basses, entraînant des
pertes en vies humaines, la détérioration d’infrastructures publiques (routes,
ponts, etc.).
S’ajoute à la fragilité du milieu physique du pays la mauvaise gestion des
espaces ruraux, urbains et maritimes.
En effet, en milieu rural la vocation des sols n’est pas respectée,
beaucoup de paysans par manque de moyens cultivent des sols qui devraient être
réservés aux pâturages et aux forêts. En ce sens, ils détruisent leur
environnement pour garantir leur survie…
De plus la coupe anarchique des arbres pour la production du charbon à
contribuer à faire d’Haïti le pays ou la désertification avance à pas.
Par ailleurs les conditions dans lesquelles évolue la population Haïtienne
sont assez précaires. En effet, une bonne partie de la population habitent les
ravins ou dans des zones réellement insalubres et inondables. De plus les villes
sont polluées, et les déchets en plastiques contribuent à l’obstruction des
canaux d’évacuations des eaux usagées et traversent les océans et se retrouvent
dans des pays voisins comme Cuba, la Jamaïque, St Vincent, etc.
Au niveau de l’environnement marin la majeure partie des forêts de
mangroves sont détruites. Cette destruction liée à l’ensablement des zones
côtières nuit à la reproduction de certaines espèces de poissons. Au cours des
dix dernières années le pays a connu un ensemble de drames lié à la mauvaise
gestion de l’environnement … l’inondation de Fond-verette de Mapoux de Gonaives
occasionnant la destruction de résidences et la perte de nombreuses vies
humaines constituant un indice révélateur du mauvais état de l’environnemental
dans le pays.
L’éducation environnementale de
masse apparaît pertinente face aux problèmes suscités. Sa pertinence du fait
que des problèmes existent vraiment et que par des moyens adéquats ne sont pas
encore pris pour les résoudre en Haïti il existe beaucoup de station de radio
qui font des émissions sur des termes divers ces stations évoluent non
seulement dans les grandes villes mais aussi dans les sections communales du
pays.
Cependant il existe quelques rares stations de radio de la capitale qui
consacre un court temps au problème d’environnemental du pays. La réalisation
des émissions sur l’Education relative à l’Environnement (ErE) est assez
nouvelle en Haïti, elle contribuera à former et informer la population sur des
sujets qui devraient être prioritaire pour le pays.
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