terça-feira, 27 de março de 2012

Ecologie es-tu là? suite….

Ecologie es-tu là? suite…
Par Sandra Hoibian 
Directrice adjointe du Département Conditions de vie et Aspirations des Français du CREDOC

Suite à l’analyse publiée mercredi consacrée aux rapports des Français au développement durable et à ses conséquences en matière de politique publique, Délits d’Opinion a rencontré Sandra HOIBIAN, Directrice adjointe du Département Conditions de vie au CREDOC, qui a supervisé la réalisation de l’enquête sur les attitudes et comportements des Français en matière de développement durable. 

Délits d’Opinion: Où en-est l’opinion publique avec les grandes problématiques environnementales ? 

Sandra HOIBIAN: La sensibilité environnementale est élevée en France. Depuis dix ans, environ 8 Français sur dix se déclarent sensibles à la protection de la planète sans que l’on constate d’évolution majeure. 
Le maintien des préoccupations environnementales, malgré la crise économique et financière qui agite le pays, est en revanche plus nouveau. Les inquiétudes pour la planète soucient bien sûr moins nos concitoyens que les questions de pouvoir d’achat ou de chômage, mais elles restent à un niveau stable. Lors de la précédente crise de 1993, la récession avait relégué les questions d’environnement au second plan. 
Si la sensibilité écologique reste, les thématiques changent. Certaines focalisent moins l’opinion publique, c’est le cas par exemple du réchauffement climatique qui occupe aujourd’hui moins les esprits. A l’inverse, la question des catastrophes naturelles progresse assez sensiblement, en liaison avec les nombreuses catastrophes géologiques et perturbations climatiques survenues ces dernières années ( tremblements de terre à Haïti ou au Chili, éruption du volcan islandais Eyjafjöll, tempête Xynthia en France, chutes de neige importantes aux Etats-Unis et en Europe) . 
En termes de pratiques, la population a aussi évolué. La consommation durable s’est également largement diffusée. Réservé à une minorité plutôt aisée et très engagée il y a quinze ans, le bio s’est propagé parmi les catégories les plus modestes : 52% des personnes disposant moins de 900€ par mois consomment aujourd’hui des produits issus de l’agriculture biologique, contre 20% en 1995. De même, 60% des jeunes achètent de temps à autre ce type de produits, ils n’étaient que 26% il y a quinze ans. 
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