La Politique Ecologique pour la Refondation de l’Etat Nation d’Haïti (PERENH)


La Politique Ecologique pour la Refondation de l’Etat Nation d’Haïti (PERENH)

La République d'Haïti fut créée le dimanche 1er Janvier 1804. En cette journée historique, les femmes et les hommes qui s’étaient battu contre l'esclavage et gagné, à Vertières le 18 novembre 1803, leur droit à la liberté, à l'égalité, à la fraternité et à l'indépendance ont donné vie à une toute nouvelle nationalité et un tout nouvel État.

En ce nouvel an de grâce 2015, prenons notre indépendance de la misère. Nous devons entretenir notre ferveur patriotique, nous réveiller en tant qu’Héritiers/Héritières, raviver la flamme que nous ont léguée nos ancêtres. Nous devons galvaniser notre sens de la créativité, communiquer notre vision de nous-mêmes, de notre pays et agir pour le bien d’Haïti et de ses 11 millions d’enfants.

Nous devons puiser dans la richesse de notre culture et de notre histoire pour faire jaillir l'étincelle qui saura et pourra faire émerger, dans l'union, la force citoyenne capable de réunir dans un même élan toutes les composantes de notre mosaïque sociale. Notre destin est lié à notre passé glorieux. Il continue d'être soudé à notre histoire et le sera davantage dans le futur, confrontés que nous sommes aux défis qu'il nous convient de relever.

L'heure a sonné pour nous de vibrer de tout notre être et créer ensemble une mouvance collective de valorisation permanente de notre histoire, ce patrimoine indestructible, ce trésor impérissable, ce ciment puissant que nous ont légué nos aïeux. Nous avons tous l'obligation de remplir ce devoir de mémoire vis-à-vis de nos illustres ancêtres. Nous sommes tous invités Héritiers et Héritières de cette terre sacrée à bâtir écologiquement cet héritage.

Donnons à Haïti le meilleur de notre talent, de nos connaissances, de nos moyens et solennellement aménageons écologiquement notre territoire et bâtissons-nous un pays qui fasse honneur à nos aïeux. Créons ensemble un espace et où il fera bon vivre écologiquement.

Un Grand Projet de Construction Ecologique Innovant ;

Il serait aussi heureux d'instituer, ensemble, un événement majeur qui deviendrait un point de ralliement de toutes les forces vives de notre pays. Trouvons en nous l'énergie vitale pour lancer un projet productif, rassembleur et inclusif qui saura motiver chacun de nos 11 millions d’Héritiers et d’Héritières à s’y impliquer corps et âme et bêchons joyeux pour que nous en fassions la structure et le catalyseur de la « Renaissance Verte» de notre cher et beau pays.

Ce projet se doit d’être une action civique d'envergure, un acte de solidarité et de travail en commun qui nous grandira, nous rassemblera dans la paix, la joie et l'union qui fait la force. C'est un pas positif qui nous unira. Nous serons plus forts pour réussir le XXIe siècle et atteindre nos objectifs de paix, de solidarité, de prospérité, de bien-être pour tous, de construction écologique de notre pays, de croissance économique et de développement durable.

En 1 élan de dépassement de soi, en 2 temps de résolution et action, 3 mouvements, planification, financement, travail, préparons-nous à lancer et mettre sur pied un grand projet de construction d’un « million de logements écologiques » pour abriter en toute dignité et sécurité tous les habitants de notre pays. 1.000.000 de « maisons écologiques » c’est un « million de raisons » d’espérer éliminer la pauvreté, réaliser une croissance verte, soutenue à deux chiffres afin de prendre résolument la route du développement intégré et durable.

C’est bâtir écologiquement en toute dignité la terre héritée de nos valeureux héros. C’est s’assurer de pouvoir trouver la formule du « Comment passer d’un État failli à un pays émergent » que cherche l’éditorialiste du Nouvelliste, Lemoine Bonneau. C’est livrer l’« autre bataille héroïque à la dimension de celle de Vertières » réclamée par Roberson Alphonse.

1 million de maisons écologiques, c’est 2 millions de nouveaux emplois directs productifs et 3 millions d’emplois indirects. C’est un grand chantier écologique porteur, fiable, faisable, rentable, transversal, une locomotive de création d’emplois, source de pouvoir d’achat capable de tirer la croissance verte et garantir le bien-être généralisé.

« Haïti est un pays prometteur au potentiel énorme, ce qui montre que des investissements judicieux peuvent promouvoir un développement durable qui ne fait pas d’exclus », a dit Sylvain Kakou, le représentant de la Banque mondiale, comme pour définir ce projet inclusif qui va profiter à tous les secteurs de la vie nationale. C’est une opportunité exceptionnelle pour dynamiser notre modèle énergétique et en moderniser le mieux.

Un million de maisons écologiques recouverte chacune de 4 à 8 mètres carrés de panneaux solaires, c’est la possibilité de montage d’une industrie de cellules photovoltaïques, de fabrication 6 à 8 millions de batteries et de plus d’un million d’onduleur-inverter.

C’est un marché de 11 à 12 millions de modules solaires délivrant autour de 1,500 nouveaux mégawatt d’électricité verte, sans émission de carbone, propre et renouvelable. C’est atteindre la masse critique de consommation qui justifie le passage d’une économie d’importation à l’industrialisation verte réussie et l’expansion de la production «made in Haïti ».

1 million de maisons écologiques, c’est faire qu’en ce début du 3e millénaire, Haïti innove écologiquement, montre qu’elle a du flair, qu’elle s’engage, s’assume, prend l’initiative et travaille. C’est un chantier écologique nécessaire, voire indispensable pour sortir du piège de la misère et entrer dans une nouvelle ère de travail pour tous, de "kay ekolojik" (Habitats Écologiques) pour tous, de progrès et de prospérité partagée. Ce projet « correspond tout à fait à l’objectif de la Banque mondiale, à savoir éliminer la pauvreté et la misère en Haïti, d’ici 2020 » tel que confessait Jean Philippe Prosper de la Société financière internationale.

« La misère n’est pas douce », « La paupérisation de la population s’est accélérée ». Le peuple haïtien n’en peut plus de continuer à souffrir à cause de la procrastination et l’indifférence des dirigeants, qui se complaisent à pratiquer « le parfait art de perdre son temps », pour reprendre l’académicien français, le Canadien d‘origine haïtienne Dany Laferrière.

Un million d’habitats écologiques, c’est le « Chantier Ecologique » de ce début du XXIe siècle, un « kombit pou tout moun san kay ka gen kay ». C’est être à l’écoute de l’appel du 14 décembre 2014 lancé par le « magazine financier investir » du docteur Kesner Pharel. Il faut « faire de grands projets immobiliers », réaliser « la Refondation Territoriale de l'Etat Nation (RTEN)» et trouver « comment réduire la pauvreté » grâce à des « politiques, à prendre par l’État, pour assurer la bonne marche du pays ». Il faut mettre le peuple haïtien au centre de nos priorités.

Au « Sommet sur le financement du développement en Haïti » d’avril 2014, le professeur Pharel présentait au public le rapport sur les déséquilibres économiques, rédigé par le gouverneur de la B.R.H, Charles Castel. A la page 10, le banquier national recommandait « l’acquisition par l’État de grandes superficies de terre ou l’utilisation de celles qui lui appartiennent déjà … pour effectuer des développements urbains » majeurs et le «financement de projets porteurs à grande valeur ajoutée », telle la construction d’un million de logements écologiques.

Déjà en octobre 2013 l’UCLBP et le MTPTC nous apprenaient qu’il existait un déficit de 500 000 logements à combler, confirmant des informations similaires issues de l’USAID qui, généreusement, a déjà commencé à financer la formation de compétences pour le secteur de la construction. M. Charles Castel écrivait que « la population locale augmente d’environ 200 000 habitants par année ». Donc, d’ici 2020, nous aurons 500 000 autres nouveaux couples demandeurs d’un autre demi-million de résidences, portant le besoin identifié, donc le marché, à un million d’unités d’habitations décentes respectueuses de l’environnement.

Une opportunité a ne pas rate ;

C’est l’opportunité de mettre sur pied, ce grand chantier de construction d’un million de "maisons écologiques" sur tout le territoire national. Après « 211l'année » nous ferions honneur à nos ancêtres si nous nous décidions à bâtir écologiquement la terre qu’ils nous ont laissée en gestion. Nous valoriserions aussi l’héritage que nous lèguerons à nos enfants.

Construire un million de maisons écologiques, c’est l’occasion de planter plus de 11 millions de nouveaux arbres, de former 50 000 nouveaux enseignants, d’avoir des agglomérations modernes bien structurées, dotées des services essentiels, tels des écoles en quantité et qualité suffisante, deux campus universitaires majeurs par département, hôpitaux, systèmes d’adduction d’eau potable, bâtiments administratifs, centres commerciaux, etc.

C’est l’occasion d’implémenter des aires de recréation boisées, des installations sportives, onze stades de niveau international, 3500 kilomètres de routes intérieures pavées et drainées, 890 km d’autoroutes de jonction, 1600 nouveaux mégawatts d’électricité verte en réseau, des parcs industriels. Sur nos principaux bassins versants, trente barrages de retenue d’eau pour l’agriculture, la pisciculture et le blocage des crues qui détruisent vies et villes, pourront produire chacun 54 mégawatts d’une énergie verte durable et renouvelable à chaque pluie.

C’est un investissement raisonnable de 211milliards de dollars américains, créateur d’environ 5 millions d’emplois directs et indirects, tant pour notre population active que pour des compétences venues des 193 pays du système des Nations unies. Mais le président de la Banque nationale, M. Charles Castel, indique que l’État « n’arrive pas à dégager assez de ressources propres pour investir adéquatement dans ses infrastructures, sa population et ses institutions ». Dans ce genre de cas, de pénurie d’argent, tous les pays développés ont utilisé et continuent d’utiliser, au quotidien et en permanence, un instrument financier efficace et pratique, les« Bons du trésor internationaux ».

Un million de « kay ekolojik » (Maisons Ecologiques) est un projet porteur et rentable qui peut trouver financement tant auprès des institutions financières internationales qu’au niveau des marchés boursiers dotés d’un flux financier quotidien de 4,250 milliards de dollars.

L’épargne mondiale forte de 24,295 milliards de dollars rémunérés à moins de 3% est aussi une source intéressante et accessible de financement. De plus le président de la banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim a récemment lance les "Obligations vertes" déjà dotées en moins de deux ans de plus de 100 milliards de dollars a investir dans des projets écologiques". Haïti peut aller chercher des capitaux dans ce nouveau fonds éthique et vert... en plus de frapper à la porte de l'épargne individuelle ou institutionnelle directe.

Une stratégie économique Nationale et internationale ;

Si nous mettons sur le marché international des « bons du trésor » et que nous les offrons à un taux d’intérêt intéressant et compétitif, nous pourrons patiemment et graduellement obtenir les fonds qui nous font besoin.

Nous avons effectivement depuis longtemps nos bons du trésor, les « Certificats de trésorerie » qui peuvent capter, même à l’étranger, les ressources financières qui nous manquent. A cette date, l’Allemagne paie 1% sur ses bons à 10 ans, les Etats-Unis 2.90% sur ses « 10 year treasury bonds ». La France, la Belgique, le Canada, la Chine rémunèrent autour de 3% l’an. La Grèce, l’Ethiopie, la République dominicaine, les Bahamas paient 5% sur les bons à 8 et 10 ans. Ici, notre banque nationale paie jusqu’à 8% sur les bons BRH, limités au seul marché local disposant de moins de 6 milliards de dollars.

Alors, pourquoi ne pas proposer au marché international des « Bons du trésor haïtiens »  à 8% l’an sur 8 ans, par exemple. Nos « bond 008 » au service de Sa Majesté Haïti pourraient attirer des épargnants ou investisseurs à la recherche d’un meilleur taux pour leur argent et qui achèteraient nos bons libellés, au choix, en gourdes, dollars ou euros.

Ce nouveau flux entrant de liquidités en devises fortes financerait graduellement les 211 milliards de dollars nécessaires à la construction d’un million d’habitats écologiques et les infrastructures qui nous font besoin. Sans écarter la possibilité d’avoir recours à des prêts institutionnels, « l’Épargne Étrangère Directe » (ÉÉD) serait la source de financement la plus souple.

La participation de la population pour le remboursement de l’Emprunt;

Le peuple haïtien, en toute bonne foi et à la sueur de son front, travaillerait à construire les maisons, faire fructifier l’argent, produire biens et services. La population, dotée de pouvoir d’achat, consommera pour générer croissance, habitera les logis, les entretiendra, les paiera, engrangera profits pour les entreprises, s’acquittera des taxes et impôts, finançant ainsi le remboursement du principal plus le paiement assuré des intérêts sur les 211 milliards de dollars empruntés à travers nos « bons du trésor » internationaux.

Alors, $211milliards d’une dette légale pour aménager écologiquement son territoire, bâtir les maisons écologiques de ses enfants et financer son développement. Haïti peut les rembourser, avec assurance, principal plus intérêts. « Le monde bouge, tout bouge ».

« Le temps est de se mettre ensemble au travail pour sauver Haïti », alors, en avant, tous ensemble les héritiers et héritières du pays pour construire « un million de logements écologiques » à partir de 2015 afin de bâtir un pays émergent d’ici 2030.

L’objectif de ce projet ambitieux de construction écologique pour la refondation de l’Etat Nation ;

Il est frustrant de constater qu’après 211 années nous n’ayons pas réussi à bâtir notre pays et ainsi nous montrer dignes d’être les héritiers/héritières de nos valeureux ancêtres qui ont aboli l’esclavage et fondé notre nation. Mais nous pouvons dès cette année prendre la résolution de construire un million de « maisons écologiques » et sortir notre pays de l’esclavage de la misère. Nos Certificats de trésorerie peuvent nous aider à trouver, sur le marché international, le financement nécessaire de 211 milliards de dollars qui nous font besoin.

Malheureusement, nous n’utilisons pas adéquatement nos bons du Trésor, ces « bon zam, bon zouti, enstriman devlopman », dirait Pharel. Nos dirigeants ne s’en servent pas pour sortir le peuple de la pauvreté.

« Cela constaté, est-ce pour ne pas le vouloir ou pour ne pas le pouvoir ? C’est la question fondamentale » posée par le patron de la BRH qui, en page 11 de son document, avoue «Je ne suis que réaliste, m’attachant à pointer du doigt le spectre hideux de l’approfondissement de notre misère, pour souligner l’urgence des solutions pour conjurer ce mal et peindre un meilleur avenir ».

Les solutions, de tous temps, ont toujours gravité autour de la construction immobilière financée par un grand emprunt. « Quand le bâtiment va, tout va », dit, avec raison, l’adage. « Un grand chantier national de construction du pays est la base de la refondation nationale et le point de départ du développement d’Haïti », soutient l’ingénieur D.G.Evens Solidarité.

Le grand chantier du « new deal » du Président Américain Franklin Delano Roosevelt l’a clairement prouvé et lança, dans les années 30, la prospérité américaine du XXe siècle, après la faillite de 1929. Faisons nous aussi notre « new deal » du XXIe siècle, un (1) million de « Maisons Ecologiques » a toiture solaire.

Mieux, réalisons un « green new deal », pour citer le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Lançons un grand chantier de développement durable respectueux de l’environnement et de notre écologie avec un million à toiture solaire. Equipons chaque habitat d’un four sans charbon de bois, d’un climatiseur sans cfc, d’un réfrigérateur sans fluoro-carbone, fondamentaux solides d’une industrie haïtienne de l’électroménager. Un million de maisons écologiques à zéro-émission de carbone, c’est supporter le rêve du Dr Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale, leader de l’"Economie Verte" et qui, comme le docteur Paul Farmers, est un grand « zanmi de la santé » d’Haïti.
            
Alors, décidons-nous à lancer nos « Certificats de trésorerie » sur le marché international à « 8% l’an sur 8 ans ». Gérons les sommes captées par nos « Bond 008 », via une « Banque nationale de logements ». Investissons l’argent reçu dans « un million de maisons ». Maître Castel a fait son devoir. Il a sonné l’alerte, posé le problème et fourni des pistes de solution : investissements publics, travail « qui autorise la réduction de la pauvreté », financement suffisant pour un « crédit soutenable » capable d’induire une « croissance soutenue »  « si nous ambitionnons de doubler notre PIB per capita dans dix ans ». À nous tous donc de prendre nos responsabilités.

Déjà, en 1898, dans la 1ère édition du Nouvelliste, Oswald Durand, rédacteur en chef, notait, afin que nul n’en ignore, que « Seul un grand emprunt peut sauver Haïti ». Nous ne l’avons pas écouté et la misère s’est installée dans notre pays. En septembre 2014, 116 plus tard, José Flécher dans le même journal constate qu’ « Il y a 30 ans Taiwan était comme Haïti ». Grâce à divers emprunts par bons du Trésor, « La République démocratique de Chine a fait le choix qu’il faut afin de se placer sur la voie du développement, Haïti a pris la route inverse », celle de la mendicité.

Après avoir financé, à hauteur de 850 milliards de dollars, son développement au cours des 30 à 40 dernières années, les Taiwanais assument courageusement une balance actuelle de dette de 254 milliards de dollars, au 26 décembre 2014.

Or, l’éditorialiste Frantz Duval admet « Il n’y a pas de dignité à vivre de l’assistanat » et constate que, insuffisante, « L’aide n’aide pas». Duval interroge « À quand allons-nous passer aux choses sérieuses »? Souhaitant lui aussi, à l’instar du gouverneur qui rêve d’un « meilleur avenir », « que le meilleur pointe son nez » pour notre peuple. Mais les choses sérieuses aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Chine, en Afrique du sud, au Brésil ou à Hydro-Québec, ce sont les « bons du Trésor. A 5% l’an et, à hauteur de $42 milliards, ils entretiennent le fonctionnement du réseau de 39000 mégawatts des « Péligre » d’Hydro-Québec, l’EDH du Canada.
  
Conclusion ;
  
Allons-nous nous décider à faire ce qu’il faut : emprunter suffisamment pour lancer l’économie nationale, « bâtir écologiquement » notre pays, créer des emplois pour notre peuple, éradiquer la pauvreté, aménager notre territoire, augmenter la production locale, activer la « Croissance Verte » et réaliser enfin le développement durable de notre pays. Les rudes travailleurs haïtiens peuvent eux aussi, comme d’autres peuples, en toute dignité, en solidarité et avec courage, travailler, produire, consommer, assumer et assurer le paiement d’une dette légale de 211milliards de dollars investis, en leur faveur, dans la construction et le développement de leur pays.
          
À quand une « Conférence nationale économique » pour statuer sur une telle perspective, l’inscrire, en plus des élections libres à organiser en 2015, à l’agenda des « Etats généraux de la nation » et décider du lancement, cette année, de nos « bons du trésor internationaux » ainsi que de la création d’une Banque nationale de développement.

Héritiers/Héritières de la terre sacrée d’Haïti, Voilà une proposition viable pour meubler convenablement « l’espace haïtien écologiquement ».


Ensemble mettons-nous à l’œuvre pour la Refondation de l’Etat Nation d’Haïti. Prenons tous la résolution, de sortir de l’esclavage de la misère, de passer de la précarité à la prospérité. Cherchons l’argent et construisons « un million de maisons écologiques », pour ne plus être le seul PMA de l’Amérique mais devenir un pays émergent vert en l’an de grâce 2030. 

Pour Pierre Jacques Chery
Coordonnateur en environnement et développement durable

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