sexta-feira, 30 de março de 2012

Um minuto de sabedoria para uma vida inteira

Um minuto de sabedoria para uma vida inteira
Une minute de sagesse pour une durée de vie
Un minuto de sabiduría para toda la vida  
Fonte: Rede Os Verdes

Traité sur l'éducation environnementale pour des sociétés durables

Traité sur l'éducation environnementale pour des sociétés durables (En portugais, la vidéo)
L'éducation relative à l'environnement : à travers les grands moments de son histoire. L'éducation environnementale pour des sociétés durables et une responsabilité globale 

Forum Global (Conseil de la Terre)
1992, en marge su Sommet de Rio

En parallèle à la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, les organismes non gouvernementaux (ONG) se regroupent pour une rencontre mondiale de laquelle est issu un ensemble de traités alternatifs, dont le Traité sur l'éducation relative à l'environnement qui réaffirme le rôle clé de l'éducation dans la détermination des valeurs et de l'action sociale. Ce traité adopte une vision de l'éducation qui diffère de celle du Chapitre 36 du Plan d'Action 21. Le Traité propose le développement d'une vision holistique, systémique et interdisciplinaire, d'un dialogue des savoirs et d'une pensée critique pour encourager la compréhension, la participation et l'appropriation de la réalité vers des changements pour une meilleure qualité de vie. Le Traité souligne l'importance d'envisager l'ERE comme un facteur de transformation sociale et comme un processus permanent d'apprentissage fondé sur le respect de toutes les formes de vie (éthique écocentrique). Il propose de promouvoir le dialogue, la coopération, la solidarité et le partage et de contribuer aux changements individuels et collectifs vers une responsabilisation à tous les niveaux, pour la construction de sociétés durables et équitables. Le système socio-économique dominant basé sur la consommation est identifié comme une des causes fondamentales de la détérioration de l'environnement et des profondes iniquités sociales qui caractérisent la situation de crise contemporaine.
  • Les solutions à la crise comprennent l'abolition des programmes de développement, d'ajustement et de réforme économique qui maintiennent le modèle de croissance actuel avec ses répercussions désastreuses sur l'environnement et les différentes espèces y compris l'espèce humaine (page 7).
Le Traité établit un lien entre les différentes dimensions associées au développement et à l'environnement: la population, la paix, la santé, les droits de la personne, la démocratie, l'environnement. Ce traité aborde clairement les aspects éthiques de la crise (sur lesquels le communiqué officiel Action 21 est peu transparent) rappelant à la communauté internationale l'utopie de la croissance sans limite et sans fin.
Il importe de signaler que tout au long de son histoire, l'ERE a été enrichie par l'apport d'un mouvement parallèle (celui des ONG) dont les propositions n'ont pas toujours été prises en compte dans la documentation officielle (UNESCO - PNUE), mais qui ont pourtant amené des réflexions qui méritent d'être considérées dans le cadre des réflexions actuelles sur l'ERE. C'est le cas du Traité alternatif sur l'ERE, présenté ici, mais aussi d'autres documents qui méritent d'être explorés davantage, comme par exemple, la Déclaration de Cocoyoc In Defence of the Earth, des années 70 sur l'environnement et le développement.

By EC.GC.CA
Vidéo réalisée par Michele Sato - Master en Education à l'Environnement

VIVRE AVEC: NOTRE ENVIRONNEMENT.

La terre de part son mécanisme est une planète en perpétuel mouvement. Ces mouvements provoquent des réactions naturelles que l’on appelle des cyclones, des ouragans et tempêtes, des tremblements de terre, des inondations, des volcans et autres.

Ces réactions naturelles présentent parfois de grosses menaces pour un pays suivant sa position géographique, ses menaces sismique et ses infrastructures internes de bases. Au cours des dernières décennies cette planète qui est destinée à nous servir d’habitat se fait de plus en plus menaçante, d’ici et d’ailleurs on enregistre des phénomènes de plus en plus meurtriers et inquiétants. L’inquiétude envahit l’esprit.

Haïti, outre ses déboires précédents, a été sévèrement touchée par un tremblement de terre de 7.3 de magnitude le 12 janvier 2010 provoquant la destruction de plus de 225.000 maisons, faisant plus de 250.000 morts, des centaines de milliers de blessés, des millions de personnes sinistrés et laissant plus d’un million de sans abris.
La grande partie des dommages est due à la mauvaise gestion du système écologique et environnementale du pays et les constructions anarchiques dans la création des bidonvilles – prés de 39 bidonvilles ont été créées dans l’espace de 20

Haïti, avec une population d’environ neuf (9) millions d’habitants, Haïti est le pays où la dégradation de l’environnement est la plus avancée de toute la région.

Le pays dispose d’un écosystème très fragile marqué par :

Un pourcentage élevé de terre en altitude avec des pentes trop fortes.
Un climat tropical qui favorise des chutes de pluies provoquant l’érosion des zones déclives, des inondations dans les zones basses, entraînant des pertes en vies humaines, la détérioration d’infrastructures publiques (routes, ponts, etc.).
S’ajoute à la fragilité du milieu physique du pays la mauvaise gestion des espaces ruraux, urbains et maritimes.

En effet, en milieu rural la vocation des sols n’est pas respectée, beaucoup de paysans par manque de moyens cultivent des sols qui devraient être réservés aux pâturages et aux forêts. En ce sens, ils détruisent leur environnement pour garantir leur survie…
De plus la coupe anarchique des arbres pour la production du charbon à contribuer à faire d’Haïti le pays ou la désertification avance à pas.
Par ailleurs les conditions dans lesquelles évolue la population Haïtienne sont assez précaires. En effet, une bonne partie de la population habitent les ravins ou dans des zones réellement insalubres et inondables. De plus les villes sont polluées, et les déchets en plastiques contribuent à l’obstruction des canaux d’évacuations des eaux usagées et traversent les océans et se retrouvent dans des pays voisins comme Cuba, la Jamaïque, St Vincent, etc.
Au niveau de l’environnement marin la majeure partie des forêts de mangroves sont détruites. Cette destruction liée à l’ensablement des zones côtières nuit à la reproduction de certaines espèces de poissons. Au cours des dix dernières années le pays a connu un ensemble de drames lié à la mauvaise gestion de l’environnement … l’inondation de Fond-verette de Mapoux de Gonaives occasionnant la destruction de résidences et la perte de nombreuses vies humaines constituant un indice révélateur du mauvais état de l’environnemental dans le pays.

L’éducation environnementale de masse apparaît pertinente face aux problèmes suscités. Sa pertinence du fait que des problèmes existent vraiment et que par des moyens adéquats ne sont pas encore pris pour les résoudre en Haïti il existe beaucoup de station de radio qui font des émissions sur des termes divers ces stations évoluent non seulement dans les grandes villes mais aussi dans les sections communales du pays.

Cependant il existe quelques rares stations de radio de la capitale qui consacre un court temps au problème d’environnemental du pays. La réalisation des émissions sur l’Education relative à l’Environnement (ErE) est assez nouvelle en Haïti, elle contribuera à former et informer la population sur des sujets qui devraient être prioritaire pour le pays.

terça-feira, 27 de março de 2012

Ecologie es-tu là? suite….

Ecologie es-tu là? suite…
Par Sandra Hoibian 
Directrice adjointe du Département Conditions de vie et Aspirations des Français du CREDOC

Suite à l’analyse publiée mercredi consacrée aux rapports des Français au développement durable et à ses conséquences en matière de politique publique, Délits d’Opinion a rencontré Sandra HOIBIAN, Directrice adjointe du Département Conditions de vie au CREDOC, qui a supervisé la réalisation de l’enquête sur les attitudes et comportements des Français en matière de développement durable. 

Délits d’Opinion: Où en-est l’opinion publique avec les grandes problématiques environnementales ? 

Sandra HOIBIAN: La sensibilité environnementale est élevée en France. Depuis dix ans, environ 8 Français sur dix se déclarent sensibles à la protection de la planète sans que l’on constate d’évolution majeure. 
Le maintien des préoccupations environnementales, malgré la crise économique et financière qui agite le pays, est en revanche plus nouveau. Les inquiétudes pour la planète soucient bien sûr moins nos concitoyens que les questions de pouvoir d’achat ou de chômage, mais elles restent à un niveau stable. Lors de la précédente crise de 1993, la récession avait relégué les questions d’environnement au second plan. 
Si la sensibilité écologique reste, les thématiques changent. Certaines focalisent moins l’opinion publique, c’est le cas par exemple du réchauffement climatique qui occupe aujourd’hui moins les esprits. A l’inverse, la question des catastrophes naturelles progresse assez sensiblement, en liaison avec les nombreuses catastrophes géologiques et perturbations climatiques survenues ces dernières années ( tremblements de terre à Haïti ou au Chili, éruption du volcan islandais Eyjafjöll, tempête Xynthia en France, chutes de neige importantes aux Etats-Unis et en Europe) . 
En termes de pratiques, la population a aussi évolué. La consommation durable s’est également largement diffusée. Réservé à une minorité plutôt aisée et très engagée il y a quinze ans, le bio s’est propagé parmi les catégories les plus modestes : 52% des personnes disposant moins de 900€ par mois consomment aujourd’hui des produits issus de l’agriculture biologique, contre 20% en 1995. De même, 60% des jeunes achètent de temps à autre ce type de produits, ils n’étaient que 26% il y a quinze ans. 
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